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Note d'intentions de la créatrice :

C'est de la pop, style Stromae avec un rythme entraînant, et des paroles profondes. Dans le clip, tout ce qu'elle voit la ramène à l'absence et au manque du père, comme si la vie et le monde avec toute sa complexité jetaient leurs révolus sur un seul être : Joyce petite. Lorsqu'elle sort pour se changer les idées, au magasin de jouet, l'homme dans le miroir lui fait penser à la silhouette d'un papa qui serait là pour elle. Malheureusement, il s'agit d'un employé du magasin... Cette scène contraste la maturité de Joyce avec les autres enfants qui ne songeant qu'à jouer. Malgré les années qui passent, le ressentit est identique : une fois grande, elle compte acheter des chocolats, mais aperçoit à travers la vitrine un père avec son enfant. Ces chocolats font "savourer la vie", et Joyce passe à côté. La calèche représente ses "expériences" de vie seule. Les animaux sont ses seuls soutiens. Le SDF est un parallèle, car les deux passent Noël dans la solitude. La prière dans l'Église, c'est l'espoir d'obtenir un Papa. Lorsque la petite Joyce y rentre, il fait jour, et lorsqu'elle grandit, il fait nuit, ce qui montre qu'elle a longtemps médité sur le sujet, et que cela n'a rien changé. La sortie de l'église est un lâché prise, car elle doit avancer sans l'obtention de cette prière. Toutefois, cela provoquera la réalisation du vœux, puisqu'elle rencontrera un père de ♥️, de substitution. Les scènes dans le grenier représentent Joyce dans sa nouvelle vie, le reste du clip n'étant qu'un vaste souvenir où chaque détails est symbolique, jusqu'au choix de l'acteur, parrain d'une association contre l'inceste sur les enfants.